EPICES, NATURE ET RACINES

Jour 24  & 25 - Janvier le 26 et 27 2013

Matinée épicée, d'abord brume épaisse au départ et visite de l'usine Tabasco à Avery Island au sud de Lafayette.  A notre soulagement la brume lève assez vite et laisse place à un beau soleil et un ciel bleu.  Site bien aménagé.  Courte visite de l'usine (samedi donc inactive), film-vidéo très éducatif sur la confection de la sauce épicé, une ou deux petites surprises:  On apprend que les piments récoltés manuellement sont mis en bouillis et scellés dans des barils de chêne blanc qui ont servi à la distillerie Jack Daniel's (eux ne doivent les utiliser qu'une année) et que la compagnie utilise du sel provenant de leurs propres mines sur l'île.  Dégustation des différentes sauces apprêtées à l'usine, et bien sûr achat de quelques unes de celles-ci.  Ils en fabriquent 700,000 bouteilles par jour et les vendent à travers le monde.  Sur les terrains des McIllhenny, famille fondatrice et encore propriétaire de l'usine, un magnifique jardin, Jungle Gardens a été bâti par un des frères de la famille.  Nous le visitons en camion et aussi arpentons quelques sentiers.  Splendide.  Tout près se trouve à St.Martinville le Monument Acadien et le Musée relatant l'arrivée des Acadiens en Louisiane après la déportation.  Un très bel hommage, on y voit:-La Flamme éternelle, La Croix de la Déportation, La Peinture murale (L'arrivée des Acadiens en Louisiane) animé et raconté, leurs histoires en audio, Mur des Noms, La Couverture piquée et le Musée.  Bien belle journée que nous terminons chez Prejean's restaurant cuisine et musique Cajun, où tout les quatres, eh oui, avons dégusté les spécialités fruits de mer de la maison.   Le lendemain de cette journée très active, dimanche le 27, nous demeurons sagement au terrain et nous nous reposons................en faisant du lavage, du ménage pour les femmes et lavages des roulottes aussi pour les hommes.

L'ACADIE AILLEURS

Jour 23 - Le 25 janvier 2013

Petite distance à parcourir ce matin (112 km) pour Lafayette.  Température d'été et soleil.  La 10 Hwy qui traverse la Louisiane du Sud de l'est en ouest est bâtie sur plusieurs kilomètres sur les bayous et donc nous roulons encore pour cette fois, pour le tiers du trajet, sur des ponts sur pilotis (si on peut dire).  Nous sommes en pays acadien et les noms des villes nous le rappellent bien;  Grosse Tete, Maringouin, Bayou des Glaises, Butte LaRose, Ponts Breaux.

vue sur le bayou

En après-midi, installés, comme à l'habitude, nous nous rendons au Visitor's Information Center, Centre-ville.  Nous y sommes recus en francais et conversons longuement avec le personnel.  Une visite s'impose;  La Cathédrale St-Jean L'Evangéliste (1821), érigée sur un terrain offert par Jean Mouton fondateur de Vermilionville (1823) qui deviendra Lafayette.  L'orgue de la Cathédrale fût construit par les orgues Casavant, St.Hyacinthe, Qué. en 1985. Le cimetière à l'arrière de l'église, aux pierres tombales gravées de noms francais consiste surtout en chapelles funéraires construites au dessus de la terre dû au niveau élevé d'eaux souterraines.  Le Chêne de la Cathédrale, énorme, répertorié comme un des plus anciens des Etats-Unis environ 500 ans.  Il a 38 mètres de hauteur et une largeur maximale de 64 mètres.  La plus grosse branche à un poids estimé de 72 tonnes.  Très impressionnant.

PLANTATION CRÉOLE "LAURA", À VACHERIE

Jour 22 (24 janvier  2013)

Cette plantation  a été dirigée par des femmes, surtout parce qu’elles survivaient à leur mari.  Elles payaient les dettes de jeu et de femmes de leur mari, lesquelles étaient énormes, on ne discutait pas, on payait. La plantation fut très  prospère sous leur règne.  Laura n’avait que 10 ans lorsqu’elle a été désignée comme présidente.  Elle n’avait pas le choix fallait que tout le monde travaille.

La maison est construite avec du bois de cyprès qui aujourd’hui est un bois protégé, la qualité de ce bois est un bois dur qui pousse dans les bayous, soit dans l’eau, et sa grande résistance au feu, après le feu, on le nettoie et on reconstruit avec ces mêmes planches.

On ne cultivait pas seulement de la canne à sucre mais on faisait aussi commerce du vin.  Il était conservé dans de grandes urnes.  Faites vos  jeux : combien paieriez-vous l’urne,  …vous n’y êtes pas, évaluation à environ, sinon plus, 25000$.
 

Le nom « créole » signifie qui sont nés ici, en Louisiane.  Laura a vécu jusqu’à 102 ans est une sang mêlée de français et d’indien.  Elle a écrit ses mémoires parce que ses petits-enfants lui demandèrent, c’était quoi la vie à la plantation et elle les remit à ses enfants pour qu’ils les conservent.  Elle leur dit un jour les gens de la Louisiane voudront savoir et auront besoin de ces écrits, de ces documents et des photos.  C’est pourquoi aujourd’hui, on connaît si bien l’histoire de cette famille et de cette plantation.
 

Rural Life Museum and Windrush Gardens

Musée racontant le mode de vie et de transport du peuple rural de la Louisiane.

Le milieu de vie et de travail à la plantation comprend : bureau de poste, bureau du commissaire, cuisine, des cabines d’esclaves, l’infirmerie, les cabanes à fumer…..

BÂTON ROUGE

Jour 21 (23 janvier 2013)

Notre camping se situe à Denham Springs à environ 12 milles de Bâton Rouge 

Partons par une belle journée ensoleillée avec un beau 16C.  Nous empruntons la direction de Bâton Rouge et à la sortie de la ville nous empruntons l’Hwy 10 et traversons les marais et bayous sur une route sur piliers sur une longueur de 55 km. Nous avons parcouru 121 km.

 

La journée est entamée, nous nous dirigeons vers le centre de Bâton Rouge pour le Centre d’information.  Nous optons pour la tour d’observation du « Louisiana State Capitol », de style art-déco qui a été complétée en 1932 et qui est le plus petit oups!!! le plus haut Capitol des États-Unis.

 

SUR LES TRACES DE KATRINA

Jours 19-20  (21-22 janvier 2013)

Nous profitons de la journée pour suivre les traces de Katrina.  Direction nord, Lac Ponchartrain,  les traces sont presque toutes disparues, les quartiers ont été rénovés, il reste quelques chantiers.  On en profite pour embellir les quartiers.

Détour dans le « District Garden » qui nous offre sa splendide architecture.  La rue St-Charles abritent les résidences d’Anne Rice, John Goodman, Nicolas Cage, Sandra Bullock….   Au centre de la rue, un tramway vert nous propose une visite touristique et nous ramène dans le passé.

 Pour compléter notre survol, nous retournons au Quartier Français pour un souper au goût de la Nouvelle-Orléans, après une ballade dans les rues Royale et Bourbon, le temps s’est rafraîchi nous optons pour un resto intérieur,  le « New Orleans Bourbon Society ».  Menu : à l’entrée, Diane et Gisèle : huîtres à la Rockefeller avec épinard, différent de ce que l’on connaît.   Diane et Robert. Crevettes à la créole, Michel, poitrine de poulet et Gisèle, pattes d’écrevisse à la sauce piquante et calmar frit.

SWAMP & BAYOU

Jour 18  (20 janvier 2013)

Belle journée ensoleillée  pour faire un tour dans les bayous et swamp.   Les alligators, les egrets, les racoons, les nutria et plusieurs espèces de serpent y vivent.  On y a appris que les crocos avancent en ligne droite, ils ne zigzaguent pas.  Les bébés grandissement d’un pied par année durant les 6 premières années et après c’est très très lentement. 

Il est brave le chat.... 

 Nos hommes sont braves, ils se sont faits photographiés tenant un croco dans leurs mains, nous, les femmes, avons fait office de photographes.

 

 

Il y a même un condo de  luxe à louer (voir photo) pour 9.75$ par jour.  Je passe mon tour, à qui la chance?

 

QUARTIER FRANÇAIS

 Jour 17 (19 janvier 2013)

La Nouvelles-Orléans forme un croissant autour du Mississipi d’où son surnom de « ville en croissant de lune ».

Le fondateur de la Nouvelle-Orléans est Jean-Baptiste LeMoyne de Bienville, né à Montréal.

C’est une grande fin de semaine, congé du Dr Martin Luther King Jr et l’investiture du 44^e président  des États-Unis.

Promenade pédestre dans le Quartier français ce qui nous permet d’admirer son architecture, les différentes influences (française, espagnole, créole, américaine) et le  charme de ses anciennes boutiques.  Les édifices datent du début du XVII jusqu’au XIXe siècle.   La rue Royale, maison, restaurants et boutiques diverses.  Nous empruntons par la suite la rue Bourbon, rue de bar, de grill et des fameux « Fais deaux deaux », grill de jazz où l’on fait la fête et nous embarquons dans la  fièvre du Mardi Gras, amuseurs de rue, musiciens, band de jazz et de bleus, la fébrilité est dans  l’air, les gens s’amusent, se promènent déguisés,  beaucoup ont des verres à la main, des colliers de perles et des « boubous » sont lancés dans la foule.   En bref, journée très intéressante et enrichissante.  Notre choix pour dîner n’est nulle autre que chez le Père Antoine,  un cake aux écrevisses et l’autre au crabe, pour Diane et Gisèle, un plat de crevettes incluant les têtes pour Robert et devinez quoi….  Michel a pris un club sandwich au jambon.